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25 May

Exemple de Plan de dissertation philosophique - "Faut-il toujours aider son semblable ?"

Publié par philosophia47  - Catégories :  #Méthodologie philosophique

Exemple de Plan de dissertation philosophique - "Faut-il toujours aider son semblable ?"

Plan de la dissertation philosophique - exemple de Plan en 3 parties- "T.A.S.3"

"Thèse-Antithèse-Synthèse-3"

avec le [S.N.T.T.A. - P.S.E.E] débouchant sur le PLAN, à partir du sujet :

Sujet : « FAUT-IL TOUJOURS AIDER SON SEMBLABLE ? »

Situation-Nature de la question donnée : Phrase interrogative attendant une réponse objective sur le fait que l’homme doive, ou pas, apporter systématiquement (toujours) son concours (aide, assistance, altruisme, compassion, pitié, assistanat, etc.) à l’altérité (semblable, autrui, prochain, l’autre moi, celui qui me ressemble en tant qu’homme, etc.). Interrogation nécessitant par conséquent une réponse sur la réalité des liens entre les hommes.

Thème : L’altruisme et les dispositions bienveillantes, bienfaisantes, la compassion de l’homme envers son semblable, envers autrui.

Thèse : L’homme a le devoir d’aider son semblable. C’est ce qui le caractérise !

Antihèse : Mais l’homme n’est pas Dieu. De fait, il ne peut pas « toujours » aider son semblable. Il est donc perfectible !

J’ai un problème à résoudre…

Problématique : Si c’est un devoir, peut-on toujours aider autrui ? Est-ce que l’homme aide autrui par nature, ou bien le fait-il du fait de sa culture, de son éducation ? Doit-il ou non agir en tenant compte, en fonction de son semblable ?

Synhèse : L’homme devra alors se connaître pour agir (travailler dans ce sens pour prendre ou non conscience de ses limites). Ainsi, ayant appris ce qu’il peut et doit faire, il agira en conséquence en homme autonome et responsable, comme un être humain, conscient de son appartenance à une même espèce, un être vivant du genre humain.

Enjeu : L’homme est-il un être moral ? En ce cas, la philosophie (politique) et l'anthropologie s’accordent pour concevoir qu’il est un être sociable et politique. Plus ou moins concomitamment, on peut alors concevoir à la fois l'homme à l'état de nature, comme celui qui cherche à sympathiser (sociable), et l’homme politique qui cherche à établir ses règles de conduite (société). Quels fondements et quelles constructions peuvent alors permettre à l’homme de vivre en harmonie ? Pour vivre sa vie d’homme, lui faut-il aider, nécessairement, son semblable ?

Etude du sujet-Rappel du Sujet : « FAUT-IL TOUJOURS AIDER SON SEMBLABLE ? »

alpha « Mot-Idée » principal : Faut-il ?

-et donc le verbe « falloir » qui implique la nécessité (le repère philosophique « nécessaire », ce qui ne peut pas ne pas être opposé à « contingent » et à « possible » qui, eux sont, soit ce qui peut ou pas être, ou ce qui est possiblement concevable, possible existence, etc.) ;

-et le devoir, l’obligation de s’acquitter d’une tâche, celui de faire quelque chose et l’action qui conduit et détermine le fait, le fait qui en est alors la conséquence, l’effet consécutif de la cause et donc de l’aide consentie ; également ce qui doit être et donc le verbe « devoir » qui, lui, s’oppose ou s’allie au « droit » et à la liberté d’agir ou de respecter l’agir de l’autre, ce qui est alors permis, tolérer ou juste et équitable, etc ; il faut, c’est mon devoir que celui d’aider autrui…

bêta « mot-Idée » : aider ?

-et ses corrélats : aimer et croire en l’homme (humanisme) ; et donc soutenir, assister, concourir, secourir, prêter assistance ou main-forte, servir et rendre service à quelqu’un, à un autre homme, autrui, en contribuant, favorisant l’altérité, permettre à une entreprise, une action, une initiative de réussir, suppléer l’autre, etc.

Gamma « mot-Idée » : semblable ?

-et ses synonymes et corrélats : autrui, altérité ; Être humain par rapport aux autres êtres humains ; ce qui est identique (identité), celui qui est ressemblant, similaire, pareil, le même, son égal, inchangé et de la même sorte, même espèce ou même genre (humain), qui est sans différence particulière et qui le singularise en dépit de tel fait, de telle caractéristique naturelle ou structurelle (de quelque situation façon ou de quelque manière que ce soit, etc.), ce qui est alors communément associé par l’aspect visible ou sensible, et que l’on peut donc comparer car comparable ou associable (comparaison ou association), et qui n’a pas changé, dont l’état n’est pas ou n’a pas été modifié significativement (dans son essence, sa nature) dans son unicité, sa singularité, sa conformation, etc.

delta « mot-Idée » : toujours ?

-et ses synonymes et corrélats : immuable, éternel, illimité ou ininterrompu (temps); ce qui est inchangé et qui dure, qui garde son aspect, position, situation, qualité et quantité comme tel, comme au départ, à l’origine, et qui suggère alors une permanence inaltérable dans le « temps » (s’opposant alors à la « pure durée » bergsonienne du vivant, dont la « qualité » est justement d’évoluer, de changer, de se modifier et de n’être donc pas quantifiable, mesurable dans l’espace-temps, bref.).

Plan : en trois parties, du type « Thèse-antithèse-synthèse »

Introduction : L’homme est-il disposé à vivre en société ? En somme, est-il bon ou mauvais pour l’homme ?

  1. Thèse :

A.

B.

Transition :

2. Antithèse :

A.

B

Transition :

3. Synthèse :

A.

B.

Conclusion :

Explication : Rappel : Ne rédiger que des phrases très courtes au brouillon...

Introduction : L’homme est-il disposé à vivre en société ? En somme, est-il bon ou mauvais pour l’homme ?

I.) Énoncé de la Thèse : Ce qui constitue le postulat, la première proposition, le présupposé logique et ce qui vient en premier, de façon relativement immédiate dans la pensée ; c’est le lieu-commun parfois, voire le préjugé et l’opinion commune générale. En somme, l’assertion et la proposition générale qui est alors tenue pour vraie, car vraisemblable et réelle, synonyme de vérité.

A.

B.

Transition : rappel concis de la thèse et formulation de son objection ; avec la remise en cause de la thèse par sa réfutation ou par ce qui s’oppose à elle, c’est l’exception qui contribue à la mettre en doute, la restriction hypothétique qui gêne son exécution, empêche son action, son évolution (par un adverbe (NEANMOINS) ou une conjonction de coordination : MAIS, OR, CEPENDANT, TOUTEFOIS). A la fin de cette courte transition (2-3 lignes), une question peut alors être posée !

II.) Énoncé de l'Antithèse et donc formulation de la négation de ce qui nie et s’oppose à la thèse et qui permet de revenir sur celle-ci, en affirmant la raison du doute, le motif de la circonspection et, par conséquent, en générant le doute et l’hypothèse d’une seconde assertion ; c’est une deuxième proposition, une autre possibilité le cas échéant dans l’énonciation d’une contradiction possible.

A.

B

Transition : second rappel, par lequel les deux assertions sont mises en tension parce qu’elles créent alors un problème qu’il s’agit par conséquent de dépasser. C’est le moment fort de la composition et de la réflexion personnelle. Des deux premières propositions simples (thèse et synthèse), engendrant l’apparition d’un problème, il s’agit alors d’émettre une troisième et dernière proposition permettant d’aboutir et de résoudre le conflit, de trouver la solution au problème. Une question peut également faire office d’introduction, de postulat.

III. Énoncé de la Synthèse, et donc ce qui permet de lever le doute, de résoudre le problème posé par la thèse et son antithèse, sa négation. C’est la recherche, l’enquête menant à la solution, à la résolution du problème posé.

A.

B.

Conclusion : Partant d’une idée principale, d’une thèse et de son postulat, très vite mis en doute et remis en perspective par une hypothétique objection, cela a fait apparaître un problème qu’il aura fallu dépasser. Ayant trouvé les ressorts suffisants pour en venir à bout, une solution a alors été proposée, ou bien, ne parvenant pas à trouver de solution, la situation est restée embarrassante et la contradiction n’a pas permis de le résoudre. Il s’agit alors de dire en quoi la situation est aporétique en justifiant ce raisonnement avec concision et clarté.

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pour les élèves des classes de philosophie de M. Moreau